Vos chroniques
Télétravail : les points clés de la négociation
La pandémie a mis le télétravail sur le devant de la scène, mais c’est son instauration dans la durée qui est désormais visée par les employeurs de nombreux secteurs (banques, assurances, mutuelles, spécialistes de la relation clients, etc.). Aussi faut-il regarder de près certains éléments clés de cette négociation, expliquent, dans ce point de vue, Daphné Lecointre et Julien Picard (1), co-fondateurs de PNLConseil, cabinet spécialisé dans le conseil, l'expertise et la formation auprès des représentants du personnel.
"La contestation d'un avis du médecin du travail est une situation ubuesque !"
Le texte donnant compétence au référé prud’homal dans le cadre de la contestation des avis du médecin du travail a connu plusieurs vicissitudes depuis son adoption par la loi El Khomri, et il reste toujours inapplicable faute notamment de médecins inspecteurs, déplore, dans ce point de vue, Bernard Augier, vice-président du conseil des prud'hommes de Lyon.
Les représentants de proximité, une possibilité permanente !
L'accord sur la santé au travail et celui sur le télétravail conclus fin 2020 témoignent, selon Olivier Sévéon, d'une inflexion du discours officiel au sujet du dialogue social, du fait de la crise liée à la Covid-19. Le formateur et expert auprès des IRP appelle les employeurs à passer aux actes, et il rappelle que les représentants de proximité peuvent être créés à tout moment dans les entreprises. Voici son point de vue.
"L’absence de mesures sociales dans les nouveaux dispositifs de réorganisation ? Une hérésie en période de crise sociale !"
Pour Julien Sportes, président de Tandem Expertise, les récents dispositifs de réorganisation (APC, RCC, APLD) ne prévoient pas assez l'accompagnement social du salarié. Impacts sociaux, reclassement, aide au retour à l'emploi ou à la reconversion sont externalisés vers la société civile. L'expert-comptable appelle, dans ce point de vue, à une réforme législative.
"Les élus de CSE ont besoin d'avoir une vision objective et transparente de la situation de leur entreprise"
Dans cette chronique, plusieurs experts-comptables spécialisés auprès des représentants du personnel (Claudine Vergnolle, Julien Sportes, Francis Marquant, Gérard Lejeune et Philippe Gervais) soulignent le rôle clé du CSE quant aux effets de la crise actuelle sur la pérennité des entreprises, la sauvegarde de l'emploi et la préservation des compétences.
"Peut-on réformer la santé au travail en dissuadant les employeurs de faire de la prévention ?"
Dans ce point de vue, Olivier Sévéon, expert et formateur auprès des IRP, s'inquiète du retour, "à pas feutrés", du projet de réforme de la santé au travail que porte notamment la députée Charlotte Lecocq.
"Elus de CSE, comment faire face aux restructurations ?"
Pas un jour ne se passe sans une annonce de restructuration, observe Jean-Luc Scemama, président du groupe Legrand. Dans ce point de vue, il expose les différentes voies d'intervention d'un expert auprès d'un CSE, à la fois pour réagir à une restructuration mais aussi pour tenter de l'anticiper.
"La crise sanitaire ne doit pas être un prétexte à la réduction des droits des CSE"
Dans cette chronique, le Cercle Maurice Cohen, qui rassemble élus du personnel, experts du CSE, juristes et syndicalistes, revient sur les textes adoptés par le gouvernement pendant la crise sanitaire. Pour ce cercle de réflexion, tout se passe comme si l'action des représentants du personnel était considérée comme une entrave potentielle à la reprise de l'activité économique.
"L'urgence d'une GPEC syndicale"
Dans cette chronique, Sophie Berlioz, Philippe Emont et Pierre-Yves Goarant, du cabinet de conseil AlterNego, reviennent sur la question de la valorisation des compétences acquises lors d'un mandat d'élu du personnel ou de délégué syndical.
Covid-19 : le cadre juridique qui s'applique pour les voyages du CSE
Dans cette chronique, Bettina Ferreira, avocate associée chez JDS Avocats, examine la situation des voyages annulés du fait de la pandémie de covid-19. Les CSE peuvent-ils prétendre au remboursement des sommes déjà versées ou à un avoir correspondant auprès des voyagistes ?